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Actualités2023-01-08T22:05:04+01:00

ACTUALITÉ

IA en Suisse : des progrès réels, mais les freins humains persistent

Les entreprises suisses progressent dans l’adoption de l’intelligence artificielle, mais leur transformation reste incomplète, selon la dernière édition de l’«Observatoire de la Data et de l’IA en Suisse», menée par Colombus Consulting, Oracle et la HEG-Genève. Si 52 % des organisations ont désormais déployé des assistants ou modules d’IA à l’échelle, et 62 % jugent leur maîtrise des concepts IA élevée, la maturité globale reste faible à intermédiaire pour 70 % d’entre elles.

Bien-être, engagement et fidélisation : les priorités RH des entreprises en Suisse romande en 2025

L’étude menée par Qualinsight en janvier 2025 auprès de 475 professionnels RH en Suisse romande met en lumière les priorités actuelles en gestion des ressources humaines. Le bien-être au travail et la prévention des risques psychosociaux arrivent en tête des préoccupations, suivis de l’engagement des équipes et de la fidélisation des talents. Les leviers identifiés pour renforcer la rétention des collaborateurs incluent l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle (notamment le télétravail) et une ambiance de travail positive. Cependant, malgré une prise de conscience accrue de l’importance de la marque employeur, seulement 17 % des entreprises ont investi dans son renforcement au cours des 12 derniers mois.

Salaires en Suisse : un tiers des employés se jugent sous-payés, un sentiment plus fort chez les femmes et les jeunes

Selon un sondage mené en juin 2025 par Blick et MIS Trend auprès de 1’500 personnes actives en Suisse, 36 % des salariés estiment ne pas être rémunérés à leur juste valeur. Si une majorité (64 %) se déclare satisfaite de sa rémunération, seuls 16 % affirment l’avoir toujours été, révélant une insatisfaction ponctuelle fréquente au cours de la carrière. Les femmes et les jeunes salariés apparaissent les plus critiques : 43 % des femmes se considèrent sous-payées, contre 28 % des hommes. Cette perception s’explique notamment par leur surreprésentation dans les bas salaires (moins de 4’000 francs mensuels), où le sentiment d’injustice est le plus fort. L’insatisfaction culmine à 55 % chez les personnes gagnant entre 3’000 et 5’000 francs.

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