Qu’attendent vraiment les collaborateurs en 2025 ?

L’étude 2025 de Qualinsight auprès de 1 042 actifs en Suisse romande révèle les attentes réelles des collaborateurs en matière d’engagement, bien-être, reconnaissance et valeurs. Des enseignements clés pour repenser la stratégie RH, prévenir le burn-out et renforcer la marque employeur.

Éditeur de la recherche : QUALINSIGHT

Publié le : 4 décembre 2025Catégories : Climat social, Fonction RH et emploi, Santé au travail

Pays de la recherche : Suisse

Type de recherche : Managériale

En mars 2025, Qualinsight a interrogé 1 042 actifs en Suisse romande pour sonder leur perception de l’engagement et du bien-être au travail. Cette étude éclaire les leviers de motivation et les fragilités persistantes — des éléments utiles à tout DRH ou responsable RH souhaitant bâtir un environnement de travail durable et engageant.

Trois enseignements majeurs ressortent de cette étude:

  • Un engagement globalement inégal selon la taille et l’ancienneté : 58 % des nouvelles recrues se disent engagées — mais ce taux descend à 44 % après cinq ans d’ancienneté.

  • Le bien-être psychologique est un enjeu central — mais insuffisamment couvert : 54 % des sondés déclarent avoir déjà vécu un burn-out, et 37 % estiment que leur employeur n’est pas attentif à leur santé mentale.

  • Valeurs, reconnaissance, management, transparence : des attentes fortes et souvent insatisfaites : un tiers des collaborateurs ne se reconnaissent pas dans les valeurs de leur entreprise, 45 % jugent les processus RH peu transparents, et la reconnaissance réelle (au-delà du salaire) reste souvent absente.

Les résultats de Qualinsight confirment ce que beaucoup de responsables RH pressentent : la satisfaction initiale à l’embauche ne suffit pas à garantir un engagement durable. La baisse avec l’ancienneté suggère qu’au-delà des générations, c’est la dynamique interne — reconnaissance, sens, gestion de la charge — qui compte. Le taux élevé de burn-out (54 %) et le refus perçu de beaucoup d’employeurs à agir sur la santé mentale traduisent un risque réel de désengagement latent, turnover ou abandon. L’importance accordée aux valeurs, à la transparence et à la reconnaissance humaine invite les DRH à sortir d’une posture purement administrative et à renforcer le rôle stratégique et humain de la fonction RH. Enfin, ces données plaident pour un rééquilibrage : davantage de proximité managériale, de feedback régulier, d’alignement des valeurs, de pratiques de bien-être et de prévention — pas uniquement des dispositifs ponctuels.

Pour pérenniser l’engagement et prévenir l’épuisement, les entreprises doivent faire évoluer la fonction RH : d’administrative à stratégique, d’intime à collective. La question à poser : comment transformer vos politiques RH pour répondre réellement aux attentes profondes des collaborateurs — reconnaissance, santé mentale, sens, valeurs ? L’étude Qualinsight pourrait servir de base à un audit RH ou un baromètre interne.

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