Opportunités 2025 en Suisse : implications RH

L’étude « Rapport sur les opportunités 2025 », publiée début septembre 2025 par l’Institut des services financiers de Zoug (IFZ) de la Haute école de Lucerne en partenariat avec Raiffeisen Suisse, analyse les leviers et les freins rencontrés par 214 moyennes et grandes entreprises suisses. Réalisée auprès de dirigeants et de membres de conseils (80 % des répondants), elle offre une vision précise des facteurs qui influencent la compétitivité des organisations en Suisse : stabilité économique, bureaucratie, évolution des effectifs, digitalisation et besoin croissant de compétences en intelligence artificielle.

Éditeur de la recherche : RAIFFEISEN

Pays de la recherche : Suisse

Type de recherche : Managériale

L’étude « Rapport sur les opportunités 2025 », réalisée en ligne par l’Institut des services financiers de Zoug (IFZ) en collaboration avec Raiffeisen Suisse, et publiée début septembre 2025, porte sur 214 moyennes et grandes entreprises suisses (80 % des répondants étant membres de la direction ou du conseil).

Elle examine les facteurs internes et externes qui stimulent ou freinent l’activité économique en Suisse, et fournit des données stratégiques utiles aux responsables RH pour adapter leurs pratiques.

Stabilité économique et politique : près de la moitié des entreprises interrogées désignent la stabilité de la Suisse comme principal atout pour leur lieu d’activité.
Bureaucratie comme frein majeur : 77 % des entreprises considèrent la réglementation et la bureaucratie comme un frein à la croissance de leur chiffre d’affaires.
Évolution des effectifs : 24 % des entreprises envisagent une réduction des effectifs, tandis que 21 % souhaitent recruter, principalement dans les domaines de l’IA, du marketing/vente et de l’informatique.

Pour les professionnels RH, ces résultats suggèrent plusieurs axes d’action :

Stratégie de recrutement ciblée : en période d’incertitude économique, la volonté d’embauche se concentre sur des profils stratégiques (IA, informatique, marketing). Les DRH doivent donc privilégier l’acquisition de compétences différenciantes plutôt que l’augmentation générale des effectifs.
Flexibilité et agilité organisationnelle : face à la pression réglementaire et à l’incertitude concurrentielle, 24 % des entreprises anticipent des réductions d’effectifs. Cela implique de développer des plans de réaffectation des talents, d’accompagnement et de montée en compétences pour limiter l’impact humain.
Pilotage et marque employeur : bien que la stabilité suisse soit perçue comme un avantage, l’environnement évolutif nécessite de valoriser l’adaptabilité et l’innovation. Les RH peuvent jouer un rôle clé en renforçant la culture d’entreprise, en stimulant l’engagement et en promouvant la digitalisation des processus internes.

Digitalisation et IA : l’étude note que la digitalisation et l’intelligence artificielle sont des leviers évoqués pour relever les défis (voir la volonté de recruter dans l’IA). Cela ouvre un terrain pour les RH : formation continue, gestion de la transition technologique, repositionnement des rôles.

Cette étude met en lumière un paysage économique suisse stable mais confronté à des freins réglementaires et structurels. Pour les responsables RH, la clé réside dans la flexibilité des effectifs, l’attraction de profils stratégiques et l’intégration de la digitalisation. La question se pose désormais : votre organisation est-elle suffisamment agile pour transformer ces opportunités en avantage compétitif ?

APERÇU

ÉDITEUR

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